La visite le Vladimir Poutine en Biélorussie peut constituer un signal dans ce sens. Mais le président Loukachenko dispose de forces armées faibles, seulement 50.000 hommes. Par ailleurs, son pouvoir fortement contesté, depuis son élection en 2020, l'incitera à la prudence. Il sait que de nombreux sabotages ont entravé le passage des troupes russes au début du conflit. Par contre, l'Iran continue de fournir ses drones, et permet à la Russie de poursuivre les bombardements sur les centrales électriques ukrainiennes. Le peuple ukrainien poursuit son héroïque résistance.

La Russie a envoyé des centaines de missiles sur les installations énergétiques, civiles, ukrainiennes. L'Ukraine aurait pu répondre de la même façon. Le peuple russe aurait alors soutenu la politique du Kremlin. Kiev a décidé de frapper, en Russie, mais des installations militaires. Ces frappes peu nombreuses, sont destinés à envoyer un triple signal.