Paru sur La Tribune - La pandémie du Covid-19 a modifié l'équilibre des marchés mondiaux des matières premières dans le cadre d'un phénomène extérieur au fonctionnement normal des marchés. Dans une telle situation, toute projection, en particulier sur le prix du baril de pétrole, doit se faire avec la plus grande prudence. Il faut garder ses distances devant les projections alarmistes, surtout dans un marché « régulé ».
Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis étaient frappés en plein cœur par Al Qaïda. A la veille des commémorations des 20 ans des attentats du World Trade Center, Younes Belfellah, spécialiste du monde arabe, et Gérard Vespierre, fondateur du web magazine Le monde décrypté, analysent les conséquences internationales de ces attaques.
Nous nous attendions à un affrontement armé, le gouvernement afghan a choisi de s'effacer. L'armée n'a pas voulu combattre. Les seigneurs de la guerre et leurs milices se sont effacés. L'Iran, le Pakistan, la Chine, voisins immédiats, l'Inde et la Russie ne voulaient absolument pas de guerre civile, religieuse, à leurs frontières. Ils ont agi dans ce sens auprès des Taliban. Mais quel va être le futur ?
Gérard Vespierre revient sur l’annonce du futur gouvernement taliban en Afghanistan. Mohammad Hasan Akhund va prendre la tête du nouveau gouvernement taliban tandis que le cofondateur du mouvement islamiste et acteur des négociations au Qatar avec les Etats-Unis, Abdul Ghani Baradar, est désigné numéro 2 du nouvel exécutif.
On se souvient tous de la crise migratoire de 2015 après la guerre en Syrie. La situation en Afghanistan inquiète les pays de l'union européenne qui redoutent le même scénario. Se dirige-t-on vers une nouvelle vague migratoire ou au contraire la situation afghane est-elle différente ?
Des opportunités économiques et énergétiques autour du pétrole. Un contournement du Canal de Suez ? L'occasion de remettre à niveau un oléoduc israélien ? En tout cas, cela implique un élargissement de la coopération entre Israël et les États du Golfe.
Douglas Yates, spécialiste de science politique américaine, et Gérard Vespierre, chercheur associé à la Fondation d’Etude pour le Moyen-Orient (FEMO), reviennent sur le chaos en Afghanistan provoqué par le retrait des troupes américaines. La tension a monté d'un cran ce jeudi 26 août avec les attentats qui ont eu lieu autour de l'aéroport du Kaboul. Aux Etats-Unis, Donald Trump et une partie des républicains ont accusé Joe Biden d'avoir «du sang sur les mains».
Le spectre de la guerre civile menace toujours l’Afghanistan. Les Talibans disent désormais encercler la vallée du Panshir, bastion de résistance au groupe islamiste. La voie des armes n’est toutefois pas la seule issue, estime Gérard Vespierre, spécialiste du Moyen-Orient.
Joe Biden recevra le premier ministre israélien Naftali Bennett le 26 août à la Maison-Blanche. Cette rencontre est l'occasion d'échanger sur le dossier iranien : gouvernement de combat à Téhéran, uranium toujours plus enrichi, opérations contre Israël. L'accord de 2015 peut-il revivre, ou se dirige-t-on vers des affrontements ?
Interview pour Sputnik France - La tension monte aux confins du Panshir. Les talibans* sont arrivés aux portes de la région et disent encercler la poche de résistance tapie dans cette vallée afghane. Le pays n’est toutefois pas condamné à replonger dans la guerre civile, estime Gérard Vespierre, spécialiste du Moyen-Orient.
