Des explosions ont été entendues ce 19 avril, en Iran près d'Ispahan. D'autres auraient eu lieu près de Tabriz. Des frappes ont eu lieu en Syrie. Faut-il parler de riposte, après les 350 missiles et drones envoyés par l'Iran vers le territoire israélien ?
Depuis le 1er avril et l'élimination, par une frappe à Damas, de 7 officiers des Gardiens de la Révolution, Téhéran avait promis d'envoyer "une gifle" à Israël, selon la formule du Guide suprême de la révolution Ali Khamenei. Le général Zahedi qui y a été tué, dirigeait les opérations de Téhéran pour la Syrie, le Liban, et...la Palestine...!
Le gouvernement israélien est placé devant un dilemme. Ne pas répondre à la puissance salve iranienne de missiles, apporterait beaucoup de sympathies, mais donnerait à l'Iran une aura, difficilement acceptable. Il conviendrait donc de répliquer, mais dans un certain cadre. De telles options de réplique existent.
Le Contemporain - Nous faisons face à une véritable guerre sur l’arc de la frontière européenne russe, des tensions de plus en plus fortes en Mer de Chine, et une potentielle augmentation des risques au Moyen-Orient. Quelles en seront les conséquences sur l’économie mondiale ?
Le 1er avril, 6 missiles ont pulvérisé un bâtiment annexe de l’ambassade d’Iran en Syrie. Cette opération, très probablement réalisée à partir d’une opération aérienne, n’a pas été revendiquée. Cependant elle porte l’empreinte de l’armée d’Israël, à double titre.
L'État Islamique au Khorasan a revendiqué l'attentat à deux reprises, diffusant la photo des 4 terroristes. Leur arrestation et la découverte de leur nationalité, tadjike, confirment l'origine de cet acte sanglant. Le monde musulman et l'Empire russe ont un double contentieux historique.
3 membres de la FINUL (Force Intérimaire des Nations Unies au Liban) et un interprète ont été atteints par des tirs. Israël se défend d'être derrière ce nouvel incident sérieux. Allons-nous assister à une escalade entre Israël, le Liban et le Hezbollah ?
Publié sur La Tribune - Depuis le tout premier jour de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, tous les regards se sont tournés vers la frontière occidentale de la Russie. S’y est créé un front de guerre de 1.000km. Mais sur les frontières russes à l’Est, impliquant toute l’Asie Centrale, s’est ouvert un autre front diplomatique et économique depuis la chute de l’URSS.
Plus de 135 morts dans le plus sanglant attentat mené en Europe. L'Etat Islamique au Khorazan a par 2 fois revendiqué cet acte terrible. En dehors de cette revendication directe, la crédibilité de cette hypothèse est ancrée dans les racines de l'Histoire entre la Russie et le monde musulman.
Le Président de la République a évoqué une telle éventualité, suscitant de nombreuses réactions vives. Qu'en est-il réellement des engagements officiels signés par notre pays ?
