Les spécificités des montagnards, chiites de l'ouest du Yémen, sont à la base de l'instabilité intérieure, alimentée par l'Iran. Le président Adi chassé du pouvoir par les Houthis, s'est réfugié en Arabie Saoudite. Aidés par les Emirats, et des milices soudanaises, les saoudiens n'ont pu le ramener au pouvoir. Les négociations se sont heurtées au jusqu'au boutisme Houthi. Des négociations récentes directes entre Arabie et Iran créent un nouvel espoir de paix.

15 années de bonne santé économique et des visions stratégiques terrestres et maritimes claires ont conduit Erdogan à de nombreuses interventions extérieures. Le retournement économique, et des objectifs extérieurs atteints conduisent le président turc vers une désescalade avec les Etats-Unis et l'Europe. Mais il a surtout les élections présidentielles de 2023 en ligne de mire. Ses anciens alliés aussi.

Le 18 Juin 2021 un nouveau président sera plutôt validé qu'élu. Le pouvoir politique, le pouvoir suprême avec le guide, et les forces de sécurité seront alignés sur une même politique radicale. Un faible taux de participation créera un fossé entre peuple et pouvoir. De cette fracture et des difficultés économiques peuvent naître de nouvelles manifestations populaires.

Une ubuesque élection présidentielle en Syrie, dans un pays éclaté. Les perspectives d'élections sans le peuple en Algérie et en Iran montrent clairement les limites de pratiques électorales sans vie politique démocratique. Dans ces 3 pays, les régimes se séparent de plus en plus du peuple. Cette déchirure aura un jour ou l'autre de dures conséquences. Les Démocraties se doivent de réagir face à des pays aussi illibéraux

Les milliers de roquettes lancées par le Hamas, depuis Gaza, ont surpris Israël. L'armée israélienne a pu protéger par son dispositif "Dôme de Fer" et porter des coups aux infrastructures du Hamas. Ce nouveau conflit réalise une redistribution des cartes politiques Fatah-Hamas, au moment d'un possible changement de coalition en Israël. L'Égypte et les Etats-Unis reviennent de façon nouvelle dans la situation du Moyen-Orient.

Damas a été en février 2011 le 4ème domino du printemps arabe. La réponse sanglante de Bachar El Assad a créé plus de 400.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Les élections présidentielles de la fin Mai sont une mascarade. En effet, un nouveau départ et la reconstruction de la Syrie passe par le départ de Bachar El Assad, et de toutes les troupes étrangères.