Les milliers de roquettes lancées par le Hamas, depuis Gaza, ont surpris Israël. L'armée israélienne a pu protéger par son dispositif "Dôme de Fer" et porter des coups aux infrastructures du Hamas. Ce nouveau conflit réalise une redistribution des cartes politiques Fatah-Hamas, au moment d'un possible changement de coalition en Israël. L'Égypte et les Etats-Unis reviennent de façon nouvelle dans la situation du Moyen-Orient.
Damas a été en février 2011 le 4ème domino du printemps arabe. La réponse sanglante de Bachar El Assad a créé plus de 400.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Les élections présidentielles de la fin Mai sont une mascarade. En effet, un nouveau départ et la reconstruction de la Syrie passe par le départ de Bachar El Assad, et de toutes les troupes étrangères.
L'accord temporaire entre Téhéran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour surveiller le programme nucléaire iranien a été prolongé jusqu'au 24 juin. Un sursis salué par les diplomates qui travaillent afin de sauver l'accord de Vienne de 2015.
Au terme d'intenses tractations diplomatiques appuyées par une médiation égyptienne, le gouvernement israélien et le mouvement palestinien du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ont annoncé un cessez-le-feu ce 21 mai.
Gérard Vespierre commente l’escalade de tensions au Proche-Orient, où les violences entre Israël et le Hamas ont déjà fait au moins 139 morts. Washington a appelé au calme, Joe Biden s’étant entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou puis le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans la journée du 15 mai.
Gérard Vespierre revient sur l’échec du premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui n'a pas réussi à former un nouveau gouvernement. Le président du Likoud n’a pas pu rallier assez de députés pour obtenir une majorité dans les délais prévus. De quoi ouvrir la voie à ses opposants, qui souhaitent que le président de l’Etat hébreu nomme un nouveau premier ministre.
Après les opérations secrètes de 2008 à 2012, les actions déstabilisatrices entre les 2 pays ont lieu au grand jour. Elles interviennent dans le domaine militaire en Syrie, et dans les secteurs pétrolier et nucléaire. Ce dernier est à très haut risque. Leurs parrains américains et russes pourront-ils contrôler ? Un nouvel accord à Vienne pourra -t-il interrompre cette escalade de risques ?
Évoquée depuis la présidence Obama, l'idée de retrait semble aujourd'hui au service d'une vision politique et idéologique, et non le résultat d'une analyse objective. En effet, les États-Unis n'ont pas fermé de consulats ou ambassades et encore moins diminué leur présence économique et militaire, cette dernière ayant, au contraire, été élargie. Washington place le Moyen-Orient, avec l'Iran, en position 3 de l'échelle des risques, derrière la Chine et la Russie. Le retrait semble donc impossible et s'il est réellement envisagé, ne se déroulera que dans le temps long.
Le 23 avril, la ville de Jérusalem a connu une nouvelle nuit d'affrontements entre Palestiniens et forces de l’ordre israéliennes. Gérard Vespierre rappelle la situation politique en Israël, qui a connu quatre élections depuis deux ans, avec pour conséquence un émiettement politique empêchant la formation d'un gouvernement. Ce manque de stabilité offre des possibilités «d'expression des extrêmes».
L'Algérie s'est construite sur le modèle de l'URSS, champion des mouvements de décolonisation. Le système politique, économique, sécuritaire, y a été ainsi totalement concentré, et l'est resté. Le pouvoir a ainsi cru que tout lui était possible : le mouvement populaire du "Hirak" lui a démontré le contraire. Le président Bouteflika n'a pu être réélu. Le nouveau président, Tebboune, a été élu avec 15% de participation, preuve du grand fossé entre le pouvoir et le peuple. La situation pétrolière et sociale complique d'autant la sortie de cette crise. La France doit s'inquiéter.
