Ce mouvement contrôle seulement l'ouest du Yémen, soit 25% de la surface du pays, mais 70% de la population. Depuis un an les Houthis ont mené une longue campagne de frappes sur les navires de commerce, au large de la côte Yéménite, et directement sur le territoire Israélien. Des frappes aériennes ont été menées sur leurs installations de radar, les sites de fabrication, et de lancement de missile. L'armée de l'air israélienne a également frappé le port d'Hodeïdah et ses installations pétrolières. Maintenant, à l'image du Hamas, du Hezbollah, et des milices iraniennes en Syrie, les Houthis sont aussi sur le repli. Ils peuvent mener des actions très ponctuelles, mais plus de grande ampleur. Leur parrain iranien, subit aussi, maintenant, les conséquences du 7 octobre 2023 ....

La surprise internationale, et des Syriens aussi a été grande de voir enfin, la chute d'une tyrannie de 54 ans, après 13 ans de guerre civile. L'action de la milice HTS a été fulgurante. 10 jours entre la chute d'Alep et la prise de Damas....!

La reprise militaire de la ville d'Alep par la réunion de forces djihadistes et de rebelles syriens, au détriment du pouvoir de Bachar Al Assad, constitue une grande surprise. Elle s'inscrit pourtant dans un processus logique.

Les perspectives d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah étaient depuis quelques semaines de plus en plus crédibles. Les diplomates libanais, américains, français, y étaient très impliqués. Mais il n'étaient pas les seuls.

Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique d'Iran serait tombé dans le coma. Vraie ou fausse, cette information met en lumière l'inévitable processus de succession d'un leader de 85 ans, en place depuis.... 35 ans !

Il semble que les probabilités d'un cessez-le-feu au Liban augmentent de plus en plus. La France, les Etats Unis, mais aussi l'Iran, ont tous intérêt à aboutir à un arrêt des combats et des bombardements.

Le Wall Street Journal rapporte des propos très menaçants de la part de l'Iran. Après la destruction par Israël d'une partie de leurs missiles balistiques, les Gardiens de la Révolution font face à un dilemme: doivent-ils diminuer leur stock de missiles en frappant, à nouveau, Israël, ou bien garder leur capacité de dissuasion?

La réplique aux 180 missiles iraniens lancés sur Israël vient d'avoir lieu. L'armée israélienne a décidé d'agir avant les élections américaines, ce qui constitue une surprise. Le choix s'est porté sur l'emploi de son arme aérienne, dotée de missiles de haute précision. Comme tout le laissait entendre, les installations nucléaires, et pétrolières, n'ont pas été prises pour cibles.

Depuis le lancement de 180 missiles balistiques iraniens vers le territoire israélien, le monde attend la "réponse" israélienne. Quelles formes va-t-elle prendre, et quand? Cette réplique est aussi au centre d'un ballet diplomatique turc et russe, partenaire et allié de l'Iran. Un affaiblissement de Téhéran, voire la chute du régime, créerait des problèmes à Ankara et Moscou. Les cibles israéliennes peuvent être de 2 types, si on met de côté le nucléaire et le pétrole iranien, trop dangereux stratégiquement et économiquement. Les missiles de Téhéran constituent le danger le plus immédiat pour Israël.

10 semaines après l'élimination, à Téhéran, du précédent chef du Hamas Ismaël Haniyeh, son successeur est tué à Gaza. Ces événements surviennent en même temps que les attaques mortelles contre les dirigeants du Hezbollah au Liban. La tension au Proche-Orient atteint des sommets, deux semaines après l'envoi, contre le territoire israélien; de 180 missiles iraniens, porteurs, chacun, d'une tonne d'explosifs....