Après un vote très favorable du Parlement Européen, le Conseil des Ministres des Affaires Étrangères n'a prononcé que des sanctions contre l'armée idéologique du régime iranien. Les nombreux otages européens indûment détenus par Téhéran, ont pu faire reporter cette décision. Un geste de Téhéran suivra-t-il ? Les révoltes en cours peuvent s'étendre. Les forces économiques finiront-elles par appuyer le mouvement? Des leaders sortiront-ils de l'ombre? Des dynamiques supplémentaires seront essentielles pour renverser le régime.

Le pouvoir politique et religieux sait depuis des années qu'il aura à se confronter au peuple. Le système n'a aucune volonté de s'adapter. Le pouvoir en Iran ne travaille pas pour le peuple, c'est le peuple qui doit travailler pour le pouvoir. Le régime se trouve donc dos au mur. Téhéran a créé l'an dernier un gouvernement de combat avec Raïssi président et plus de la moitié des ministres issus des Gardiens de la Révolution. Hélas, ce combat s'annonce sanglant.

Téhéran a demandé au Qatar d''arrêter des supporters iraniens exprimant leur opposition au régime. Les relations diplomatiques entre les 2 pays ont 50 ans, et ils exploitent en commun le plus grand champ gazier du monde. Cela crée des liens ... Les États-Unis vont-ils agir dans la coulisse pour empêcher ces extraditions ? Avant le match Iran -États-Unis, le site de l'équipe américaine fait apparaitre un drapeau iranien, sans son emblème central, mis en place par le régime de la République islamique,et remplaçant le célèbre "Lion au sabre"...

La société iranienne fait face à un cumul de difficultés: une économie rongée par l’inflation, et un fort taux de chômage. S’y ajoute la pression permanente sur les droits des femmes. Le pouvoir se retrouve dos au mur.

La question du jour avec Gérard Vespierre [...]